petite visite

Silencieuse et immobile, je restai un long moment ainsi, me sentant bien... Peu importe ce silence, peu importe que nous ne nous disions rien, le fait qu'il soit auprés de moi me suffisait grandement...
Désormais, il faisait nuit, et peu à peu je vit apparaitre ce que nous attendions tout les deux... Les étoiles...
Mes yeux se fermèrent un instant, pour les réouvrir ensuite et tourner mon visage vers le siens.
- On dirait que le ciel nous regarde, qu'il nous à toujours regarder, depuis que nous sommes poulains... Et pourtant, il s'en ai passer des choses... Et il s'en passera surement encors...
Puis, je me tut et fixa de nouveau le ciel noir...

Je fermai les yeux de nouveau, et dans un murmure, je lui dis :
- En tout cas, il nous à offert le plus beau des cadeaux...
Je me tournai vers lui, pour ajouter encors plus doucement :
- Celui d'être ensemble...
Le ciel avait beau être remplis d'étoiles, c'était dans mes yeux qu'elles brillaient le plus fort, de bonheur...

Je tournai les yeux vers lui, sans mots...
Ce qu'il avait dit résonnait encors en moi...
Je fermai les yeux et poussa un long soupir, un soupir de bonheur, d'apaisement... J'avais de la chance de l'avoir, lui, et d'avoir des parents telle que les miens.
Quand je réouvrit les yeux, ce fut pour les plongé dans les siens et ne plus les quitter... S'il était possible de se perdre dans les yeux de quelqu'un, sans aucun doute, je me serait perdu dans les siens...
- On es jeune, on as toute la vie devans nous, et tout le temps de grandir et d'apprendre... Et tout cela, on le fera ensemble, toujours ensemble...
Cette pensée me remplissait de joie, et si je n'était pas aussi fatigué, je me serais surement lever pour galoper là ou le vent me porterait, libre, fière, et avec lui !

J'eut l'impression de voir passer des étoiles dans ses yeux, ou peut-être était ce en réalité dans les miens...
Je ne sut pas, et ne saurait jamais, mais peu m'importait...
- Et beaucoup de bétises à faire !
Je me mit à rire doucement en pensant à nos futur bétises... Le temps ou nous étions poulains n'était plus, mais les souvenirs en resterais...
Les temps changeait peu à peu...
Seulement, lui, je savait qu'il ne changerait pas, qu'il serait toujours le même pour moi, celui qui habite mon coeur...
Lentement, mes yeux se fermèrent...
La fatigue prennais la dessus sur moi...

[Merci ]

Longtemps mon sommeil fut bercer par son souffle auprés de moi.
Par son coeur à mes cotés,
Par sa chaleur, tout simplement...
Ce soir là, je dormis d'un sommeil profond et remplis de rêve tous plus merveilleux que les autres...
Quand enfin mes yeux s'ouvrir, en plein coeur de la nuit, je murmurais doucement :
- Filou ?
Il était encors là, tout prés de moi. Il dormais surement, lui aussi...
Immobile, je ne voulais pas le réveiller...
Je laissais mes yeux peu à peu s'habituer à l'obscurité...

Je sursauta légerement en l'entendant, je ne m'attendait plus trop à le voir se réveiller, comme projeter dans mon petit monde !
Je me tourna vers lui, le silence de la nuit nous entourant... Le soleil n'était pas encors prét à se lever...
- Bonjour, toi !
D'un sourire, je répondit à sa question, ajoutant tout de même :
- Oh oui... Mieux que jamais... Et toi ?
D'un bond, je me mis debout, me secouant avec energie. La fraicheur de la nuit semblait me donner de l'energie... Les étoiles toujours nous observait...

Je le regardai malicieusement, un sourire au coin des lévres.
Je lui fis une grosse léchouille sur les naseaux, puis, d'humeur joyeuse et un peu fofolle, je lui attrapai une méche de ses crins en tirant doucement dessus, faisant attention de ne pas lui faire mal.
- Jte tiens !
L'espace de quelques minutes, j'avais l'impression de me retrouver pouliche, avec à mes coter mon compagnon, l'habitant de mon coeur, de toujours...

Je me mis à rire doucement, secouant la tête en essayant de lui faire lacher prise. Mais sans grand succés ! Puis, voyant que cela n'était que très peu efficace, je lachai ses crins et, pour l'embéter, j'attrapai à la place un morceau de son oreille, la machouillant en lui bavant un peu dessus par la même occasion !
- Tva me lacher oui ?
Lui tire la langue, les yeux brillant...
Cela faisait du bien de se retrouver ainsi, comme des poulains ! On avait beau grandir peu à peu, nous avions bien le droit de nous amusez ainsi, et puis nous étions encors bien jeune !

Je lui sourit, comme toujours...
Il avait le don de m'offrir ce bonheur qu'est de pouvoir sourire, en toute circonstance...
- Et toi, tu me fera toujours battre mon coeur...
Je l'aimais tant...
Si mes parents un jour m'aurait raconter leur amour, je ne crois pas que j'aurais cru cela possible pour moi, et pourtant...
Au coeur de la nuit, je pris soudain le trot, pleine d'energie, la queue en panache, l'attendant, pour une petite ballade nocturne, car dans peu de temps le soleil se montrerais...

Je lui souriez et la rejoingner avec plasir au trot
Je la suivais même volontier
Avec elle j'irais ou elle le souhaite et puis les paroles qu'elle venais de me dire me fesais réellement plaisir
Puis me mis a coté d'elle au trot,fièrement

Je lui adressai un sourire, puis, me sentant pousser des ailes, le levai haut la tête, prennant le galop à ses cotés, le vent ébouriffant ma crinière...
Je lui donna un petit coup de tête affectueux, amoureux même, et puis je me mit à la même vitesse que lui, le touchant presque, pour profiter du spectacle que nous offrais la nuit, au même moment que Filou.
Ses yeux se perdirent dans les cieux...
- Tu n'a jamais penser à t'envoler ? Sa serait chouette, on pourrait aller ou bon nous semble, toujours... !

Je le regardai les yeux rempli d'amour.
Jamais, au grand jamais, je n'aurais penser entendre cela de quelqu'un... Mon coeur battait plus vite rien qu'en croisant son regard, mes yeux s'emplissait de bonheur juste en écoutant ses mots...
- Alors, viens, envolons nous !
Le soleil au loin allait se lever, et d'un bond, prennant toute la puissance qu'il me restait aprés ce galop, j'accélérer encors pour sentir le vent souffler au creux de mon oreille. Je lancai un regard à Filou, prés de moi. Oui, nous étions envoler, il avait raison, bien loin de là...
Je donnai des coups de cul, tête basse, et me colla contre lui.